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Le lait
Le lait est une sécrétion mammaire produite par les femelles mammifères conçu pour nourrir leur progéniture.
La plus ancienne utilisation connue du lait animal date d’environ 6000 ans dans certaines régions du monde. Dans les pays occidentaux, cela remonte à environ 3000 ans.
La nature n’a jamais prévu que des adultes consommerai le lait de leur espèce et encore moins celui d’une espèce tierce.
C’est quelque chose qui peut être consommé pour le plaisir, pour le goût, ou juste par préférence personnelle ce qui ressemble fortement aux critères de consommation de drogues récréatives.
Le fait est qu’il n’est pas nécessaire. C’est quelque chose d’optionnel dont les humains n’ont pas besoin, qu’il vienne d’une vache, d’une chèvre, d’une brebis, ou même d’un humain et il n’apporte aucun nutriment que l’on ne peut obtenir via une source végétale.
Le Lactose : sucre principal du lait
Le sucre présent dans le lait des mammifères est appelé lactose. Le lactose est un disaccharide : deux molécules de sucre individuels qui sont liés entre elles en une molécule. Le corps humain ne peut absorber que des molécules de sucre individuelles. Pour absorber le lactose, il a donc besoin d’une enzyme nommée lactase qui sépare le lactose en deux sucres individuels (monosaccharides) : le glucose et le galactose. Tous les bébés mammifères produisent énormément de lactase car bien sûr ils doivent être capables d’absorber le lactose dans le lait de leur mère. En murissant et après sevrage, leur corps cesse de produire cette enzyme. C’est logique puisque les enzymes sont des très grosses protéines qui nécessitent beaucoup de machinerie intracellulaire pour être créées et positionnées dans le tube digestif pour remplir leur rôle. Cela n’a aucun sens de continuer à produire une enzyme dont le corps n’a pas besoin. Comme tous les mammifères arrêtent de boire du lait une fois sevré, ils arrêtent tous de produire la lactase à mesure qu’ils deviennent matures.
C’est aussi vrai pour une grande majorité de personnes à travers le monde. Les seules qui sont devenues lactase persistante, c’est-à-dire une mutation génétique qui cause la poursuite de la production de l’enzyme lactase le long de leur vie, sont les personnes originaires de certaines parties du globe où l’utilisation de lait animal comme aliment était courante. Par exemple, dans les pays d’Europe du nord, il y a un fort pourcentage de gens lactase persistants. Il existe également certaines tribus d’Afrique de l’est qui avaient traditionnellement un type d’économie pastorale basée sur le lait qui étaient également lactases persistantes. Le reste de la population est intolérante au lactose. Les statistiques montrent que 95% des asiatiques, 80% des africains, 73% des amérindiens et 53% des latino-américains sont intolérants au lactose. Par opposition aux caucasiens où l’intolérance au lactose est d’environ 33%. Certaines théories sur le sujet tendent à montrer que l’effet de l’esclavage transatlantique et les mélanges de population qu’il a entrainé a fait baisser ce taux sur la diaspora africaine à environ 74%.
De nos jours, la principale raison scientifique avancée pour justifier la présence de produits laitiers est qu’ils sont la meilleure source de calcium. Le problème est que le calcium laitier, dans la majorité des études réalisées, n’a pas montré son effet protecteur contre l’ostéoporose affaiblit les os, ou contre les fractures osseuses (comme les fractures de la hanche ou des vertèbres). Il y a très peu d’études qui qui suggèrent qu’il y aurait des bénéfices, mais la grande majorité d’entre elles n’en montrent pas. C’est d’ailleurs le cas pour l’étude sur la santé des infirmières de Harvard (Harvard Nurses Health Study) qui montre que les femmes qui consomment le plus de lait ont de plus grandes chances de subir une fracture de la hanche.
En regardant la consommation mondiale de produits laitiers, on remarque que les pays qui en consomment le plus ont la plus grande incidence d’ostéoporose et d’os faibles. Il n’y a donc aucun bénéfice avéré pour la consommation de produits laitiers si votre but est l’apport en calcium. Ce qui est pire c’est que le lait entier est très riche en acides gras saturés. Il contient également des protéines qui, études à l’appui, sont liées à de nombreux cancer. En particulier dans les pays qui ont développé des élevages industriels où les vaches sont inséminées artificiellement et traitées avec différentes hormones y compris l’hormone de croissance. Le lait et ses produits dérivés ont tendance à être très riches en œstrogènes qui accompagnées de somatropine augmente les niveaux d’IGF-1 (facteur de croissance 1 ressemblant à l’insuline, encore appelée somatomédine C) chez les humains. Des études ont montré que les personnes ayant un haut niveau d’IGF-1 ont de plus grands risques syndrôme métabolique, maladie de Krabbe, mais particulièrement divers cancers.
Les Recommandations en vigueur pour la consommation de lait
L’académie des pédiatres d’Amérique recommande que les enfants ne devraient pas être exposés au lait de vache avant leur 1 an.
Plusieurs études ont montré que la raison est que l’exposition des bébés humains au lait de vache augmente leur risque d’anémie ferriprive, liée à une carence en fer, a cause des protéines du lait mais augmente aussi leur risque de développer un diabète de type 1.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune où le corps s’attaque aux cellules productrices d’insuline dans le pancréas et les tues.
Ce qu’il se passe est que les bébés naissent avec un ensemble d’enzymes digestive incomplet. Les protéines sont digérées en étant divisées par une suite de 5 différentes enzymes digestives. Si vous possédez l’ensemble de ces 5 enzymes, il est possible de décomposer n’importe quelle protéine en acide aminés qui la composent. Les bébés sont censés acquérir de leur mère une immunité passive. Cela signifie qu’ils sont censés absorber les anticorps du lait de la mère qui les aideront à parer les maladies auxquelles leur système immunitaire immature n’a pas eu la chance de réagir.
Ils en sont capables car ils ne possèdent pas toutes les enzymes pour décomposer les protéines. Au lieu donc de réduire les protéines en acides aminés, ils les absorbent en les cassant en de larges fragments. Ce processus leur permet d’absorber les anticorps maternels intact.
Les dangers du lait chez certains individus
Mais que se passe-t-il lorsque certains individus génétiquement susceptibles sont exposés à l’albumine de sérum bovin du lait ?
Elle est coupée en fragments de protéines qui, une fois absorbées, est identifiée comme des fragments de protéines non humaines par le corps, qui produit des anticorps contre ces fragments protéines du lait de vache. Dans certains cas, toujours chez les individus les plus susceptibles, s’ils ont ces anticorps et développent certains types d’infections, ils attaqueront leurs cellules de production d’insuline et les tueront. Ils se retrouvent alors avec un diabète de type 1. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas soumettre les enfants humains au lait de vache avant qu’ils ne développent toutes leurs enzymes digestives, autrement dit après leur première année.
Il y a d’autres très bonnes raisons pour ne pas exposer vos enfants aux protéines du lait de vache : le fait qu’il ait été associé à une exacerbation de problèmes respiratoires tels que l’asthme. Cela peut sembler bizarre à première vue mais en voilà les raisons.
Tous les nourrissons naissent avec un système immunitaire très immature qui a besoin de se développer. Par conséquent, le lait maternel rempli plusieurs fonctions :
- Stimuler la croissance
- Conférer une immunité passive pendant que le système immunitaire commence à monter en régime
- Développer ce même système immunitaire.
En analysant en détail, la manière dont notre arbre respiratoire se maintient propre est par la production de mucus. Il est tapissé avec le mucus qui est conçu pour emprisonner les poussières, bactéries et champignons en les empêchant de descendre dans les poumons. En toussant nous l’expulsons ou l’avalons, où les corps étrangers sont tués par les enzymes digestives.
Le lait enclenche la production de mucus. C’est une bonne chose pour les nourrissons qui ont besoin que leur système immunitaire soit soutenu, mais pour les adultes ou enfants qui souffrent d’asthme, ou une autre maladie respiratoire comme la sinusite chronique, la production excessive de mucus entraine une exacerbation de l’asthme), rend plus enclin à développer des infections respiratoires et sinusites. C’est donc une autre raison pour l’éviter.
Le lait et ses dérives sur le corps humain
La consommation de lait a également été reliée à l’acné chez les adolescents, sans doute en stimulant de manière excessive leur système immunitaire qui se traduit par les éruptions cutanées.
Une majorité d’études ont montré le lien entre la consommation de produits laitiers et les cancers de la prostate et des ovaires. D’autres ont échoué à établir ce lien, mais aucune d’entre elles ont démontré une quelconque protection de ces mêmes produits pour ces mêmes cancers.
Nous pouvons en tirer qu’il y a une possibilité que la consommation de produits laitiers augmente le risque de développer un cancer des ovaires (ou de la prostate). Le lien n’est pas définitif mais il y a des preuves qui vont dans ce sens.
Pourquoi donc prendre le risque de mettre sa santé en jeu en consommant des aliments sans utilité manifeste qui peuvent favoriser le développement d’un des cancers les plus mortels qui peut toucher une femme ? Une grande partie d’entre elles qui développent ce type de cancer en meurent. La raison est que le temps qu’elles en prennent conscience, il s’est déjà propagé et est très difficile à traiter.
Vous avez d’un côté un lien possible entre la consommation de produits laitiers favorisant le développement d’un cancer létal et de l’autre aucun bénéfice pour la santé (excepté le pur plaisir). Pourquoi jouer à la roulette russe avec votre santé ? C’est une raison suffisante pour laquelle les femmes devraient éviter de consommer ces produits.
L’étude chinoise du Dr. Colin Campbell a montré que la protéine du lait est très fortement liée au cancer du fois chez les enfants et a été relié à de nombreux autres problèmes, qui incluent entre autres plusieurs scléroses. Les protéines laitières ne sont donc pas seulement nécessaires, elles devraient être évitées.
Suggérer que l’on devrait boire du lait pour les apports en phosphore, potassium et magnésium est comme suggérer d’inhaler la fumée de cigarette pour avoir de l’oxygène. Effectivement vous aurez de l’oxygène mais aussi beaucoup d’autres substances nocives avec. Le magnésium, phosphore et potassium sont disponibles dans une grande variété de végétaux comestibles, qui ont en même temps une variété de nutriments, de composés phytochimiques et autres bénéfiques pour vous et votre santé. Vous n’avez pas besoin de vous accrocher aux pies d’une vache pour avoir du phosphore.
Enfin, revenons sur le cas de la vitamine D.
Ce que l’on appelle vitamine D est un composé chimique comme le 125-dihydroxy calciférol. C’est une substance que le corps fabrique lorsque la peau est exposée au soleil. L’unique raison pour laquelle cette hormone est appelée une vitamine est qu’à ses débuts, l’industrie laitière a commencé à en rajouter dans le lait pour rendre sa consommation plus attractive et l’on appelé vitamine D. N’importe qui peut mettre de la testostérone dans le lait et l’appeler vitamine T. Ce n’est pas une vitamine, c’est une hormone. C’est identique pour le 125-dhydroxy calciférol, ce n’est pas une vitamine, c’est une hormone.
Les personnes vivant dans les latitudes les plus proches des pôles sont plus couverts et ont tendance à être plus souvent en intérieur dû aux températures plus froides et aux hivers plus longs. Elles sont donc moins exposées au soleil et donc à produire moins de calciférol.
Il est possible d’obtenir cette soi-disant vitamine D via des suppléments, sans avoir à consommer du lait qui de toutes façons est lui aussi enrichi via ce même supplément pour en contenir (autant supprimer l’intermédiaire). Vous pourrez trouver de la vitamine D3 à la pharmacie et en prendre chaque jour dans les doses recommandées. Si vous avez la possibilité de vous exposer au soleil (au moins le buste) entre 30 minutes et 1 heure par jour en fonction de votre latitude, vous produirez votre propre calciférol.
Consommer du lait est un choix personnel qui ne devrait pas être promus pour des raisons de santé. Tout ce que les mammifères herbivores produisent dans leur corps vient à l’origine des plantes qu’ils consomment. Pour ceux qui souhaitent continuer, aucun jugement n’est porté. Nous souhaitons simplement apporter les résultats des différentes études scientifiques non financées par les lobbys du lait au publique.